Ayoye

Une Québécoise vole la vedette dans le nouveau documentaire Netflix sur Raël

« J'étais vraiment surprise par ce que j'ai découvert »

Maxime Albors

Une Québécoise vole la vedette dans un nouveau documentaire consacré à Raël mis en ligne cette semaine par Netflix.

« Étoffée d'entrevues avec ses fidèles, ses critiques et Raël lui-même, cette docusérie explique comment une religion inspirée des ovnis s'est transformée en secte controversée », peut-on lire dans la description de cette docusérie de quatre épisodes qui durent chacun entre 43 et 49 minutes.

Chaque épisode de Raël : Le prophète des extraterrestres revient en long et en large sur l'évolution de la secte fondée par celui dont le vrai nom est Claude Vorilhon. De ses débuts dans les années 1970 en France, à son départ au Canada en passant par l'affaire farfelue du clonage humain et sa fuite au Japon, il y a de quoi vous tenir en haleine pendant un bon moment!

Une Québécoise vole la vedette dans le nouveau documentaire Netflix sur Raël
Claude Vorilhon, alias Raël / Crédit photo: Netflix

Toutefois, le passage qui apparaît le plus intéressant est celui consacré à Brigitte McCann, qui était journaliste d'enquête au Journal de Montréal. Peu de temps après l'annonce de la naissance du premier bébé cloné à la fin du mois de décembre 2002, le quotidien lui propose d'infiltrer la secte alors basée à Valcourt, en Estrie.

« Mon patron m'a demandé si ça me tentait d'infiltrer le mouvement pour vérifier l'authenticité de l'ADN du bébé cloné », explique celle qui était accompagnée de la photographe Chantal Poirier. Les deux jeunes femmes ont vécu pendant plusieurs mois des moments à la fois saugrenus et inquiétants qu'elles ont retranscrits dans une enquête qui a fait le tour du monde. « J'étais vraiment surprise par ce que j'ai découvert », a notamment confié Brigitte McCann dans la docusérie.

Une Québécoise vole la vedette dans le nouveau documentaire Netflix sur Raël
Brigitte McCann, journaliste d'enquête / Crédit photo: Netflix

« Cette enquête-là a eu un impact très constructif, je pense. Informer beaucoup de gens sur les dangers des sectes, sur le fait que des gens parfaitement intelligents sont quand même vulnérables », dit-elle dans la docusérie de Netflix. « Je pense que j'ai contribué à en faire, au Québec du moins, des personae non gratae », estime-t-elle.

Le témoignage de Brigitte McCann fait froid dans le dos et vaut la peine d'être regardé en entier. Il met bien en lumière la dangerosité de cette secte qui a malheureusement détruit la vie de nombreuses personnes.

Disponible depuis mercredi, cette docusérie est en train de connaître un certain succès. Au moment d'écrire ces lignes, c'est la deuxième série la plus regardée sur Netlfix au Canada.

Source: Netflix