Ayoye
Une Québécoise annule son combat contre une boxeuse trans pour des raisons de sécurité
Courtoisie Katia Bissonnette  

Une Québécoise annule son combat contre une boxeuse trans pour des raisons de sécurité

Elle avait peur que ça finisse mal

Ayoye

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Une Québécoise a annulé son combat contre une boxeuse trans pour des raisons de sécurité, rapporte TVA Sports.

Katia Bissonnette, de Saguenay, devait affronter Mya Walmsley, une boxeuse trans, la fin de semaine dernière à Victoriaville dans le cadre des championnats provinciaux des Gants dorés.

Toutefois, elle a pris la décision d'annuler le combat à la dernière minute.

« On n’avait pas d’information, par exemple concernant le taux de testostérone. C’était tellement flou », explique-t-elle. « Ce qui m’a le plus déçue, c’est que je n’ai pas été avisée. Il n’y a pas eu de consentement libre et éclairé face à une situation très inhabituelle et nouvelle », a souligné Katia Bissonnette.

« Je suis travailleuse autonome, je n’ai pas les moyens de manquer le boulot. Je sais qu’il y a des risques dans la boxe et je les accepte, mais c’est que tout est calculé, avec le poids, le nombre de combats. C’est très réglementé, mais il y a un flou sur cette question », a précisé la boxeuse de 36 ans.

Une Québécoise annule son combat contre une boxeuse trans pour des raisons de sécurité
Crédit photo: Adobe Stock

Du côté de Mya Walmsley, c'est la déception qui règne si on se fie à sa réaction écrite.

« Plutôt que de se tourner vers moi, mon entraîneur ou la Fédération québécoise de boxe olympique pour avoir plus d'informations, elle a décidé de se tourner directement vers les médias pour me outer », déplore-t-elle.

« Ce genre d’action met les athlètes à risque d’être exclus ou de recevoir des attaques personnelles basées sur des ouï-dire, mais peuvent aussi mener à des accusations qui déligétimeraient des athlètes de la catégorie féminine sur la base de leur force perçue ou de la perception de leur genre », a-t-elle notamment ajouté.

« La meilleure façon de s’assurer d’une compétition juste n’est pas de resserrer les régulations en y ajoutant des tests arbitraires et invasifs, mais plutôt de faire confiance aux entraîneurs et aux athlètes », a-t-elle affirmé.

Source: TVA Sports