La boutique érotique Sexxx Plus, qui compte 13 succursales sur le territoire québécois, voulait remettre un don de 15 000 à la Fondation du cancer du sein du Québec (FCSQ), mais l'organisme a refusé de prendre l'argent.
«On cherche à se légitimer. On paie full taxes, nos loyers toujours à temps. Nous sommes des citoyens corporatifs à part entière», se défend le propriétaire de Sexxx Plus, Hughes Boivin, en entrevue avec le Journal de Montréal. «On veut organiser des événements, des promotions, travailler de concert avec eux, mais ils ne veulent pas s'associer. [...] Ça m'a insulté, dérangé et humilié», déplore-t-il. L'homme d'affaires estimait pouvoir remettre 100 000 $ par année à la Fondation grâce à un partenariat.
«C'est une question de politiques, de sensibilisation et d'éthique. Nous aurions accepté le don au nom de Sexxx Plus, mais on ne peut mettre de rubans roses sur leurs produits», explique la vice-présidente communications marketing de la FCSQ, Hélène Quesnel, au journal. «On prône une sexualité épanouie. Mais on pense aux survivantes en dépression, qui vivent des situations difficiles, qui sont parfois incapables de profiter de leur vie sexuelle jusqu'à cinq ans après leur chirurgie. On veut les aider et les soutenir dans leur récupération.»
Qu'en pensez-vous? La Fondation aurait-elle dû accepter l'aide de la boutique érotique?
Source: Journal de Montréal · Crédit Photo: iStock