Une femme se fait renvoyer après avoir dit à une employée de McDonald's de se trouver un « vrai travail ».
« Faites quelque chose pour votre vie. Vous êtes si triste à voir… » lance la femme
Ayoye
Une femme a perdu son travail après avoir conseillé à une employée de McDonald's de se trouver un «vrai travail».
C'est à la suite d'une dispute au sujet d'un remboursement qu'une femme a décidé de s'en prendre à un employé de McDonald's.
Dans une vidéo montrant l'incident, un employé de McDonald's vient d'informer une femme et son conjoint qui ont payé avec leur carte que leur remboursement doit être effectué par la même méthode.
Comme le couple exige un remboursement en argent, l'employée rappelle au couple qu'il a payé par débit, mais l'homme réplique aussitôt que «Ça n'a pas d'importance.»
L'homme continue d'insister comme quoi il souhaite être remboursé en argent, puis sa conjointe lance: «Vous êtes à Edmonton. D'où venez-vous? Vous ne savez même pas parler anglais. Obtenez un vrai travail. Faites quelque chose pour votre vie. Vous êtes si triste à voir… »
L'employée garde son calme, puis l'homme finit par raconter qu'il a «perdu» sa carte afin qu'on le paie en argent. Il menace ensuite d'appeler son avocat dans la matinée et prévient la l'employée qu'il la « poursuivra » en justice ainsi que McDonald's.
Alors que l'employée insiste sur le fait que l'homme n'a qu'à « présenter sa carte pour récupérer son argent », il l'interrompt pour lui dire : « Ne vous inquiétez pas. J'ai 50 000 abonnés sur Instagram. Je vais publier cette vidéo, vous vous dites… ça devient viral.»
L'homme ne s'est pas trompé puisque la vidéo est devenue virale, mais pas celle qu'il a filmée. En effet, un autre employé avait filmé la scène et sa vidéo a obtenu un énorme succès.
Le couple a été ensuite identifié par des internautes et un homme prétendant être l'employeur de la femme a déclaré qu'elle avait été licenciée de son emploi.
L'employeur a déclaré dans une série de messages: «Je m'appelle Marco et je suis le propriétaire et directeur général par intérim. Nous ne tolérons pas ce type de langage et elle n'est plus employée dans cette entreprise. Cette vidéo ne reflète pas les valeurs ou les points de vue des employés qui travaillent ici ou de la famille propriétaire de cette entreprise. Nos quatre grands-parents étaient des immigrants au Canada, tout comme bon nombre de nos employés.»