Ayoye

Annonce majeure du Front commun concernant une nouvelle grève

Le casse-tête des parents est loin d'être terminé...

Ayoye

Ayoye

Le Front commun a annoncé qu'une nouvelle séquence de grève se tiendra du 8 au 14 décembre, inclusivement.

C'est mardi, lors d'un point de presse, que les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS, ont confirmé qu'une troisième séquence de grève aurait lieu la semaine prochaine.

Les leaders syndicaux ont prévenu que cette troisième séquence serait un ultimatum au gouvernement: «Il s’agit d’une ultime séquence avant de déclencher la grève générale illimitée. Cette annonce témoigne de notre sérieux et de notre détermination à arriver à une entente avant les fêtes. Chaque fois, nous laissons place à la négociation, mais soyons clairs : nous maintiendrons la pression et poursuivrons notre stratégie qui consiste à déployer nos actions en crescendo. Et nous le ferons ensemble, en Front commun, et d’une seule voix! »

Cette troisième séquence de sept jours pourrait devenir la plus longue grève du secteur public depuis 50 ans, d'autant plus qu'elle impliquera 420 000 membres dans les secteurs de la santé et des services sociaux, de l’éducation et des cégeps.

Annonce majeure du Front commun concernant une nouvelle grève
Crédit photo: Capture d'écran photo Facebook CSN

Les leaders syndicaux ont d'ailleurs fait valoir que la population était derrière les travailleuses et les travailleurs de nos réseaux publics, en éducation, au collégial et en santé et dans les services sociaux: «Tout le monde sait que nos conditions de travail ne sont pas acceptables, que nos tâches sont trop lourdes, que ce qu’on fait au quotidien n’est pas assez valorisé. Oui, il y a les salaires, et oui, il faut les augmenter. Mais ce sont toutes les conditions de travail qu’il faut améliorer dans nos réseaux.»

Toujours selon ce qu'ont indiqué les leaders syndicaux du Front commun, le moral des troupes est encore très bon: «Nos membres l’ont clairement senti sur les lignes de piquetage lors des trois jours de grève, la semaine dernière. Il se passe quelque chose au Québec, et le momentum est là, pour nos réseaux, pour les travailleuses et les travailleurs, pour les services et pour la population. Les pas de tortue sont insuffisants à cette étape-ci des négociations. C’est le temps d’ouvrir les moteurs, de faire descendre les mandats et d’arriver à un règlement à l’ensemble des tables de négociation. Tout est en place. Les organisations membres du Front commun ont même déjà prévu convoquer leurs instances respectives dans la semaine du 18 décembre prochain afin de faire le point sur la négociation et de s’assurer d’avoir une piste d’atterrissage, au besoin. »

Tout en rappelant que le Front commun détient un mandat très fort, adopté à plus de 95 %, de déclencher une grève générale illimitée au moment jugé opportun, les leaders syndicaux ont lancé un avertissement au gouvernement: «Si la négociation devait se prolonger, le gouvernement portera l’odieux des conséquences de son inaction et devra faire face à la mobilisation monstre de nos 420 000 membres. »

Source: CSN