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C'est maintenant confirmé: la moitié des routes au Québec sont en piteux état.
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C'est maintenant confirmé: la moitié des routes au Québec sont en piteux état.

Pire encore, « une proportion importante d'entre elles ont atteint la fin de leur durée de vie »

Maxime Albors

La moitié des routes sont en mauvais état au Québec, rapporte Radio-Canada. C'est la Vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, qui en fait l'annonce ce jeudi 23 novembre dans un communiqué.

« La moitié des chaussées du réseau routier sous la responsabilité du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) sont en mauvais état », peut-on lire dans le communiqué.

Pire encore, « une proportion importante d'entre elles ont atteint la fin de leur durée de vie », souligne le communiqué.

« Elles ont besoin d'interventions correctives, mais les travaux de conservation réalisés sont insuffisants, si bien que le déficit de maintien d'actifs des chaussées du réseau routier est en croissance », poursuit le communiqué.

C'est maintenant confirmé: la moitié des routes au Québec sont en piteux état.
Guylaine Leclerc, Vérificatrice générale du Québec / Crédit photo: Capture d'écran LinkedIn

« De 2018 à 2022, il a augmenté de 3 milliards de dollars, atteignant ainsi 10 milliards de dollars, soit plus du quart du déficit de l'ensemble des infrastructures publiques du Québec. Or, le MTMD n'a pas évalué les investissements nécessaires pour maîtriser ce déficit. Par ailleurs, certains travaux de réhabilitation des chaussées qui favoriseraient la pérennité du réseau routier ne sont pas planifiés, tandis qu'une portion importante de ceux qui sont planifiés finissent par être reportés », explique le communiqué.

Cela pourrait prendre énormément de temps avant que la situation se règle.

« Au rythme où le MTMD réalise ses travaux de reconstruction et de réhabilitation majeure actuellement, le rétablissement de l’état de ces chaussées prendra plus de 25 ans », a notamment déclaré la Vérificatrice générale du Québec.

Voici un reportage de Radio-Canada:

Source: Radio-Canada