L'année 2023 a peut-être été très difficile pour François Legault, mais le premier ministre assure toutefois qu'il compte tenter un troisième mandat en 2026.
C'est lors de son bilan de fin de session parlementaire que François Legault a déclaré avoir «le goût d’être là dans un troisième mandat».
Tout en reconnaissant que «Ça n’a pas été une année facile, politiquement», le premier ministre a confié être «pas découragé pantoute», par un récent sondage qui a confirmé la chute de sa cote de popularité, ainsi que la montée du Parti québécois de Paul St-Pierre Plamondon: «Moi, je ne suis pas en politique pour gagner un concours de popularité.»
En ce qui concerne un éventuel troisième mandat, François Legault assure qu'il tentera sa chance si la santé est au rendez-vous et surtout, s'il sent l'appui des Québécois: «Vous savez, j'ai évolué. Je sens un certain support dans mon caucus. Il y a des gens qui m'ont demandé de le confirmer [qu’il allait rester chef] et d'arrêter de mettre des conditions.»
Pour ce qui est des syndiqués de la fonction publique et des électeurs en colère contre lui, François Legault a rappelé avoir «encore trois ans devant nous», tout en invitant la population à le juger en 2026: «On est plus que dû au Québec pour faire des grands changements qui vont être déterminants pour l'avenir des réseaux de la santé et de l'éducation.»
Enfin, le premier ministre espère notamment changer le rapport de force avec les syndicats: «Il va y avoir de la résistance de la part entre autres des syndicats, mais je pense qu'en bout de ligne, quand on va livrer les services, bien j'ai confiance de retrouver la confiance. Je suis convaincu que ça va être payant en bout de ligne, [...] de donner des meilleurs services aux Québécois.»