Rappelons qu'une partie du fuselage s'est arrachée en plein vol dernièrement
Les voyageurs aériens canadiens devront vérifier plus d'une fois leurs itinéraires puisque l'immobilisation au sol du 737 Max 9 de Boeing pourrait avoir des conséquences.
C'est vendredi que le Max 9 a été cloué au sol après qu'une partie du fuselage s'est arrachée d'un avion d'Alaska Airlines.
Cette immobilisation au sol a entraîné des annulations pour des dizaines de milliers de passagers au sud de la frontière, avec 171 avions temporairement interdits de décollage.
Bien que le Max 9 ne soit pas exploité par aucune compagnie aérienne canadienne, de grands transporteurs ont toutefois des partenariats avec Alaska Airlines et United Airlines, qui incluent toutes deux les jets à fuselage étroit dans leur flotte.
La compagnie United Airlines a déclaré qu'elle prévoyait d'annuler 200 vols rien que pour lundi, tandis que les passagers concernés seront redirigés vers d'autres vols: «Nous continuons d'éviter certaines annulations en utilisant d'autres modèles d'avions autant que possible.»
John Gradek, qui enseigne la gestion de l'aviation à l'Université McGill, a fait remarquer qu'il restait à savoir si le problème est ponctuel ou le produit d'une faille systémique: «Si c'est systémique dans l'ensemble de la flotte Max 9, cela pourrait prendre un certain temps.»
Rappelons enfin que l'agence fédérale américaine de l'aviation (FAA) a précisé que les 171 avions cloués au sol devront passer une inspection avant de pouvoir reprendre leur vol.
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