La Santé Publique lance un avertissement alors qu'on se dirige vers une «triple épidémie»
Des virus respiratoires devraient frapper la province au cours des prochaines semaines
Ayoye
La Santé Publique a averti la population au sujet d'une «triple épidémie» de virus respiratoires qui devrait frapper la province au cours de l'automne.
Ce sont trois virus respiratoires qui menaceront la santé des Québécois et des Québécoises au cours de la saison automnale.
Selon ce qu'a indiqué la Santé publique, il faudra donc faire très attention à la grippe, la COVID-19, mais aussi au virus respiratoire syncytial (VRS).
Le médecin en santé publique de l’Institut national de santé publique du Québec, Nicholas Brousseau, a expliqué: «Il s’agit des trois principaux virus [...] pendant la COVID-19, les autres virus circulaient très peu, mais là, ils sont vraiment revenus en force et ils seront présents cette année.»
L'expert dit croire à une prévalence du virus de l’influenza de type A (AH1N1), puisque du côté de l'Australie, c'est le scénario qui s'y est produit. Comme l'a indiqué le Dr Brousseau, la saison grippale en Australie est une référence de marque pour les experts en matière de santé publique.
Selon ce qu'a indiqué le ministère de la Santé australien, 71 % des admissions en centre hospitalier pour des cas confirmés d’influenza étaient pour des enfants de moins de 16 ans.
Le Dr Brousseau dit ignorer pour le moment si cette situation se répètera ici dans la province.
En ce qui concerne la COVID-19, celle-ci est en recrudescence dans la province depuis quelques semaines et le variant en prévalence se trouve à être Eris.
L'INSPQ rapportait lors de la première semaine de septembre que les estimations se situaient entre 127 000 et 204 000 cas de COVID-19.
Enfin, le ministère de la Santé a assuré que le nouveau vaccin approuvé par Santé Canada contre la COVID-19 devrait faire son arrivée dans les prochaines semaines au Québec. Le Dr Brosseau s'est dit optimiste au sujet dudit vaccin: «Ce vaccin comporte un proche des composantes du variant Eris, alors on s’attend à ce que les personnes vaccinées aient une bonne protection.»
