Ayoye
Les institutions financières n'auront plus le droit de vous charger des frais par manque de fonds.
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Les institutions financières n'auront plus le droit de vous charger des frais par manque de fonds.

Ça va toucher toutes les institutions financières du pays

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Les banques ne pourront plus imposer de frais pour insuffisance de fonds.

C'est mardi que la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé une série de mesures qui ont pour but de lutter contre les frais bancaires qui sont imposés aux Canadiens.

Ainsi, l'une de ces nouvelles mesures fera désormais en sorte que les Canadiens qui se retrouvent malgré eux à manquer de fonds dans leur compte en banque pour effectuer une transaction automatisée ou couvrir un chèque n'auront plus à subir des frais pour insuffisance de fonds.

La ministre Chrystia Freeland a pointé du doigt le fait que des frais oscillants entre 45 $ et 50 $ soient appliqués lorsqu'un chèque rebondit ou qu'une transaction préautorisée est refusée: «Ces frais, qui peuvent s’élever jusqu’à 50$ à l’heure actuelle, touchent de façon disproportionnée le bien-être financier des Canadiennes et des Canadiens qui vivent d’une paie à l’autre ou qui ne sont pas protégés contre les découverts lorsqu’ils doivent payer leurs factures.»

Alors que certaines institutions se sont engagées à offrir plus d’options de comptes bancaires à frais modiques, avec des frais d’administration ne dépassant pas 4$ par mois, la ministre a demandé aux banques de contacter proactivement leurs clients hypothécaires qui sont en danger de défaut de paiement de leur hypothèque.

Le bureau de Mme Freeland a précisé: «La vice-première ministre a clairement indiqué aux dirigeants des banques qu’elle surveillera étroitement la conformité de ces dernières.»

Dès le 1er novembre 2024, les banques seront obligées de collaborer avec l’Ombudsman des services bancaires et d’investissement, un organisme externe qui a été désigné pour servir de point de référence aux Canadiens qui veulent porte plainte contre leur banque.

Enfin, le gouvernement a dit croire que ces nouvelles mesures viendraient en aide à la population canadienne: «Pendant trop longtemps, les banques ont pu choisir qui allait régler les plaintes déposées par les Canadiennes et les Canadiens concernant leur banque. Les Canadiennes et les Canadiens méritent un défenseur impartial qui défendra leurs intérêts.»