Ayoye

Pour Paul St-Pierre Plamondon, l'indépendance du Québec « est absolument nécessaire »

« Ça ne changera pas. Vous pouvez me poser la question dans trois mois, dans un an. »

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La remontée fulgurante dans les sondages du Parti québécois (PQ) donne peut-être espoir au chef Paul St-Pierre Plamondon, mais ce dernier préfère demeurer prudent dans son enthousiasme, rapporte TVA Nouvelles.

C'est lors d'une entrevue à l'émission La Joute que le chef du PQ a expliqué pourquoi il préfère garder les pieds sur terre. 

« On suscite des espoirs à un moment où il y a plusieurs problèmes importants pour lesquels la CAQ semble avoir très peu de réponses. [...] C’est à nous de bâtir les solutions, de bâtir l’équipe en direction de 2026. Donc le travail est devant nous, mais est-ce qu’on l’apprécie d’avoir ce soutien-là? Totalement. »

Selon Paul St-Pierre Plamondon, l'un des défis importants de son parti est d'arriver à trouver des propositions qui concordent avec les intérêts des Québécois et qui sont adaptées pour chacune des régions de la province.

Au-delà de tout cela, le PQ a toujours pour objectif de réaliser le projet de l'indépendance.

« Les gens veulent m’entendre sur le budget de l’an 1. Certaines personnes me disent que ce serait plus facile de devenir premier ministre en mettant de côté l’idée d’indépendance. [...]Pourquoi prend-on le chemin le plus difficile? C’est parce qu’on pense que c’est l’intérêt du Québec et que c’est absolument nécessaire. Ce n’est pas parce qu’on a des croyances religieuses. »

Le chef du PQ a fait remarquer que le budget de l'an 1 peut étonner par sa sobriété.

« C’est très rationnel, très terre à terre, on doit pouvoir décider par nous-mêmes sur un certain nombre d’enjeux, et rapatrier des fonds qui vont probablement nous permettre d’améliorer les services à la population. »

Bien que l'idée d'indépendance soit moins populaire que le chef du PQ, ce dernier assure qu'il maintiendra le cap à ce sujet.

« Ça ne changera pas. Vous pouvez me poser la question dans trois mois, dans un an. C’est un vote pour qu’on devienne un pays, pour qu’on réussisse à rapatrier 82 milliards de revenus qu’on va dépenser différemment, notamment en services à la population. »