Un ami rend hommage au Québécois qui a perdu la vie à Gaza.
«Je pensais que cet homme était invincible. Je suis sous le choc présentement.»
Ayoye
La petite communauté de Saint-Georges-de-Beauce est sous le choc à la suite du décès de Jacob Flickinger, un travailleur humanitaire québécois qui a été tué dans une frappe de missiles israéliens à Gaza.
David Gilbert, un ami de longue date de Jacob Flickinger, a expliqué lors d'une entrevue à LCN: «Quand j’ai reçu la nouvelle, je n’y croyais pas. Je pensais que cet homme était invincible. Je suis sous le choc présentement.»
Comme l'a fait remarquer M. Gilbert, le départ soudain de Jacob se fera grandement ressentir au sein de la communauté: «Jacob est un homme avec beaucoup de confiance et sa confiance venait me sécuriser comme personne. Je pense que c’est une très grosse perte pour tout le monde parce que Jacob avait un très grand leadership.»
M. Gilbert a aussi souligné l'héroïsme dont Jacob faisait preuve en travaillant pour l’organisme World Central Kitchen: «Jacob avait besoin d’aventure pour vivre. Il avait besoin d’adrénaline et surtout, il aimait aider les gens. C’était 100% lui, et c’est triste à dire, mais je crois que c’est comme ça qu’il aurait voulu partir. Peut-être pas aussi rapidement, mais de cette manière, ça représente vraiment Jacob et ça fait de lui un héros.»
Davild Gilbert et Jacob Flickinger se connaissaient depuis plus de 20 ans, mais c'est au cours des dernières années que les deux amis se sont rapprochés. M. Gilbert a confié: «Ça faisait deux semaines qu’on s’était parlé. Il était à Gaza. Il m’expliquait à quel point ça brassait de partout, mais qu’il était dans une zone protégée et qu’il n’y avait pas de peur à avoir. [...] On mentionnait qu’on allait se voir dans les prochaines semaines, une fois qu’il allait être revenu du Costa Rica auprès de sa femme, il allait descendre au Québec. Il m’a appris tout ce que je sais sur l’entraînement, sur la nutrition et sur la force mentale. C’est une très grosse perte dans ma vie.»
Enfin, M. Gilbert a lancé une campagne de sociofinancement afin de venir en aide à la famille de Jacob: «Jacob était un leader et il était prêt à aider n’importe qui dans son entourage, mentionne-t-il. Il aurait été prêt à aller me chercher à l’autre bout du monde si j’avais besoin de lui, donc c’est certain qu’on va se serrer les coudes et qu’on sera là pour sa famille.»
Voici l'entrevue de TVA: