Ayoye
Un camionneur est accusé d’avoir provoqué la mort d’une fillette de 9 ans à Saint-Roch-de-l’Achigan.
Facebook SQ  

Un camionneur est accusé d’avoir provoqué la mort d’une fillette de 9 ans à Saint-Roch-de-l’Achigan.

Un camionneur de Lanaudière est d'accusé d'avoir causé la mort d'une fillette de 9 ans.

Ayoye

Ayoye

Un camionneur de Lanaudière est d'accusé d'avoir causé la mort d'une fillette de 9 ans.

C'est le 15 juillet 2022 que Dany Lessard, un conducteur de poids lourds d'expérience, aurait omis de faire son arrêt obligatoire à l’intersection des chemins du Ruisseau-Saint-Jean et Louis-Philippe-Lesage, à Saint-Roch-de-l’Achigan, provoquant ainsi une collision avec un autre véhicule qui a entraîné la mort d'une fillette de 9 ans.

Un homme, ainsi que la jumelle de la victime, se trouvaient aussi dans le véhicule qui a été percuté par le camionneur.

Le véhicule a été frappé de plein fouet, ce qui l'a propulsée plusieurs mètres plus loin, avant de terminer sa course sur un terrain privé.

L'une des deux jumelles est décédée quelques heures après son arrivée au centre hospitalier, tandis que la seconde jumelle a subi d'importantes blessures.

Le camionneur de 43 ans a été accusé de conduite dangereuse causant la mort et de conduite dangereuse causant des lésions en juin dernier.

La procureure de la Couronne, Me Juliette Gauthier Soucy, a déclaré lors de l’enquête sur remise en liberté de Dany Lessard: «C’est comme si le chauffeur avait une arme dans les mains. Quand il n’a pas fait son arrêt, il a causé des conséquences extrêmement graves.»

En juillet dernier, il a été révélé en cour que le camionneur aurait rapidement communiqué avec le 911 après l'impact. L'homme a alors déclaré: «On n’a pas fait notre stop.»

Deux policiers distincts auraient été témoins d'un aveu semblable dans les heures qui ont suivi l'accident.

Le rapport du reconstitutionniste révèle que le camion roulait à 96 km/h quelques mètres avant l’intersection, alors que la limite permise dans cette zone est de 80 km/h. Lors de l’impact, sa vitesse était de 87 km/h.

Dans la déclaration vidéo du conducteur de la voiture qui a été percutée, ce dernier a confié aux policiers: «Je ne viens pas du coin. Je n’ai pas vu le véhicule s’approcher vers moi dans l’intersection. L’avoir vu, j’aurais réalisé qu’il n’allait pas faire son stop.»

Le juge François Richard a fait remarquer que l'accusé aurait circulé à deux reprises à cette intersection dans les heures précédant le drame: «Les deux fois où il était passé à cette intersection, il aurait fait son arrêt.»

L'enquête de la Sûreté du Québec a confirmé que le camionneur n'était pas sous l'influence de l'alcool ou des drogues au moment de l'accident. L'utilisation du cellulaire n'est pas en cause non plus.

Le camionneur a pu retrouver sa liberté et conserver son permis d'ici à la tenue de son procès. La suite des procédures devrait reprendre dans les prochains jours au palais de justice de Joliette.