Un homme qui s'est acheté une île privée avec les programmes d'aide de la COVID-19 est dans le trouble.
Il devra quitter son île privée pour aller passer un bout de temps en prison.
Ayoye
Un homme d'affaires de Floride qui est parvenu à s'acheter une île privée en volant près de 8 M$ de fonds fédéraux liés au programme d’aide à la COVID-19 a été condamné à cinq ans et demi de prison.
C'est en fraudant les fonds fédéraux liés au programme d'aide à la COVID-19 que Patrick Parker Walsh a pu s'offrir l'île Sweetheart, au large de la côte du golfe du Mexique.
Selon une analyse qui a été effectuée par Associated Press, des milliers de criminels sont parvenus à subtiliser plus de 280 milliards de dollars d'aide gouvernementale provenant du programme d’aide pour COVID-19, en plus de 123 milliards de dollars qui ont été gaspillés ou mal dépensés.
Les fraudeurs qui ont profité de ce programme ont utilisé l'argent volé afin d'acheter des maisons, des montres de luxe, des bijoux en diamant, des Lamborghini et d'autres voitures dispendieuses, en plus de financer de longues soirées dans des clubs de strip-tease, des parties de jeux d'argent dans des casinos à Las Vegas et des vacances inoubliables.
La façon de procéder des fraudeurs était plutôt simple puisqu'elle consistait à mentir sur un formulaire de demande et comme les mesures de protection visant à contrer les fraudes ont été abandonnées, plusieurs personnes ont profité de la situation.
À titre d'exemple, un rappeur du Tennessee a déclaré sur YouTube qu'il avait volé plus de 700 000$ d'assurance chômage pendant la pandémie, tandis qu'un ancien propriétaire de pizzeria a acheté un élevage d'alpagas dans le Vermont avec ces aides volées.
Près de 3200 personnes ont été inculpées pour fraude liée au programme d'aide à la COVID-19 selon ce qu'a indiqué le ministère américain de la Justice.
Enfin, selon Bob Westbrooks, ancien directeur exécutif du Comité fédéral de responsabilisation en cas de pandémie, plusieurs fraudeurs arriveront probablement à échapper à la justice: «La triste vérité est que le système fédéral de justice pénale n'est tout simplement pas équipé pour faire face au volume sans précédent de fraudes liées à l’aide en cas de pandémie, qu'elles soient petites ou grandes, et qu'elles impliquent des milliers d'acteurs nationaux et étrangers.»