Ayoye
Un jeune homme meurt dans une collision avec un train dans le Bas-Saint-Laurent
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Un jeune homme meurt dans une collision avec un train dans le Bas-Saint-Laurent

Tragique fin pour un jeune homme de 28 ans.

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Un père dont le fils est décédé lors d'une collision avec un train souhaite dénoncer une signalisation déficiente entourant le passage à niveau où l'accident mortel s'est produit.

C'est jeudi, vers 15h45, que Denis Thompson a tragiquement perdu la vie tandis qu'il se rendait au boulot dans une ferme du secteur de Val-Brillant.

Denis Thompson se trouvait près de l’intersection du chemin de la Fauvette et de la rue Saint-Pierre Est lorsque la tragédie s'est produite.

Le père de la victime, Jocelyn Thompson, a déclaré au lendemain du drame: «C’est dangereux, ce secteur-là. Il y a des arbres qui cachent l’arrivée du train et il n’y a aucune barrière!»

Jocelyn Thompson et ses proches doivent maintenant composer avec la disparition de son fils: «C’est un désastre total pour nous, ça crée un trou immense qui va être difficile à combler. Cet enfant-là était doux comme un agneau, tout le monde l’aimait. [...] On s’est parlé juste avant qu’il parte, il devait me rendre visite en soirée. Au moins, j’ai pu entendre sa voix une dernière fois. Je lui ai dit que je l’aimais.»

Bien Jocelyn Thompson reconnaît que la route glacée et le manque de visibilité du passage à niveau seraient en partie responsables de l’impact, le père a toutefois fait remarquer qu'il n'y a aucune barrière de protection à cet endroit pour éviter le passage des automobilistes à l’approche d’une locomotive: «Quand il a réalisé que le train arrivait, il était déjà trop tard pour freiner. Il est mort sur le coup.»

Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies, a ajouté que l'aveuglement par le soleil a aussi pu être un facteur contributif de la collision.

Des enquêteurs de la SQ et les policiers du Canadien National (CN) ont aussi analysé la scène afin de mieux comprendre les circonstances de l'impact.

Le directeur général de Val-Brillant, Michaël Vignola, a assuré que des panneaux d’arrêt y étaient installés «conformément aux normes en vigueur». M. Vignola a aussi précisé: «Mais] la sécurité des passages à niveau privés ne relève pas de la municipalité, mais bien du CN et des propriétaires du chemin d’accès.»

Enfin, le Journal de Québec a tenté de communiquer avec un porte-parole du CN, puis avec Transports Canada, mais en vain.