Ayoye
Un policier de Longueuil est accusé d'avoir couché avec une victime d'agression sexuelle.
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Un policier de Longueuil est accusé d'avoir couché avec une victime d'agression sexuelle.

L'enquêteur aurait contacté la victime alors qu'il a commencé à s’occuper du dossier d’agression de sa présumée victime

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Un policier de Longueuil qui est accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec une victime d'agression sexuelle est poursuivi par celle-ci.

Le policier visé par une poursuite est le sergent-détective Jean-François Grégoire, du Service de police de l’agglomération de Longueuil. Dans la poursuite déposée en Cour supérieure, il est allégué que M. Grégoire aurait commencé à s’occuper du dossier d’agression de sa présumée victime en 2019.

L'enquêteur aurait contacté la victime afin de la rassurer, puis les échanges se seraient poursuivis au fil des semaines, jusqu'à ce que le policier et la victime en viennent à avoir une relation sexuelle complète.

C'est en discutant avec des intervenants, dont sa psychothérapeute et une intervenante du CAVAC, que la victime, identifiée par les initiales S.R., a découvert le côté problématique de cette relation.

La poursuite allègue même que le policier aurait demandé à la victime de détruire les preuves de leurs conversations et échanges de photos: «[Jean-François Grégoire] s’est placé et maintenu en situation de conflit d’intérêts en demeurant l’enquêteur dans le dossier de plainte d’agression sexuelle de la Demanderesse, alors qu’il avait lui-même des relations de nature sexuelle avec elle, notamment sur ses heures de travail à titre de policier.»

Selon ce qu'a rapporté TVA Nouvelles, à la suite de ces événements, la victime a reçu un diagnostic d’état de stress aigu avec trouble de l’adaptation anxiodépressive qui s’est cristallisé en trouble de stress post-traumatique.

Signalons enfin que la Demanderesse réclame 100 000 $ en dommages-intérêts et 50 000 $ en dommages punitifs.