Un Québécois sauve un homme victime d'un arrêt cardiaque en pleine rue
Éric Poulin est un véritable héros !
Ayoye
Un Québécois a sauvé un homme victime d'un arrêt cardiaque en pleine rue, rapporte TVA Nouvelles.
Les faits se sont déroulés vendredi dernier à Québec. Éric Poulin, préposé aux bénéficiaires, se préparait pour aller travailler lorsqu'il a remarqué qu'un individu s'était effondré près de là où il habite.
TVA Nouvelles s'est entretenue avec lui pour qu'il raconte ce qu'il s'est passé ce jour-là.
« Je suis dans la fenêtre de ma salle de bain, je m’apprête à partir travailler et j’entends un bang, puis quelqu’un qui gémit (...) C’était vraiment le gémissement de quelqu’un qui ne va pas bien », a-t-il expliqué.
Éric Poulin a réagi très vite et est venu en aide rapidement à la victime.
«Je suis descendu à la course, je suis arrivé ici, je l’ai pogné tout de suite, je l’ai tourné. J’ai vu que quand je l’ai tourné, il avait comme perdu le souffle, il n’y avait plus rien. J’ai déchiré son linge parce qu’il était tout boutonné. J’ai tout déchiré et j’ai commencé les manœuvres », se souvient-il.
Le préposé aux bénéficiaires a décidé de commencer une réanimation cardiaque dans l'espoir de sauver la vie de cet homme qui était allongé sur le sol.
« Ça a été tout de suite. Il fallait que je fasse la réanimation cardiaque (...) Il a fait comme un petit regain et il est comme reparti. Je lui ai dit "lâche pas, lâche pas, ça s’en vient". Ça n’a pas pris de temps que les ambulanciers sont arrivés et ont pris la relève », a-t-il indiqué.
TVA Nouvelles s'est entretenue avec l'ambulancier Alexandre Cloutier qui a insisté sur l'importance de réagir rapidement dans ce genre de situation.
« Aussitôt que les gens font des manœuvres de réanimation et qu’ils gardent une circulation sanguine efficace, ça garde l’oxygène au niveau du cerveau. Quand nous on arrive, qu’on donne un choc et que le cœur repart, les lésions à l’intérieur du corps sont minimisées », a-t-il souligné.
De son côté Éric Poulin encourage les Québécois à passer par le cours de réanimation cardiorespiratoire (RCR).
Il se dit également heureux de savoir que la victime de l'arrêt cardiaque est encore en vie. « Je suis vraiment content qu’il s’en soit sorti », a-t-il confié.