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Une éducatrice d'une garderie de Québec est accusée du meurtre d'une fillette de 14 mois
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Une éducatrice d'une garderie de Québec est accusée du meurtre d'une fillette de 14 mois

Guenuite Kiwangala Mubwaka a comparu au palais de justice de Québec plus tôt cette semaine

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Une femme qui travaillait dans une garderie en milieu familial de Beauport serait impliquée dans la mort d'une fillette de 14 mois.

C'est mercredi après-midi que Guenuite Kiwangala Mubwaka a comparu pour une accusation de meurtre au second degré, au palais de justice de Québec.

Bien qu'une dizaine de proches se soient déplacés au palais de justice lors de la comparution, la femme de 25 ans est demeurée la tête baissée tout au long de la courte audience.

L'avocat de la gardienne, Me Enrico Théberge, avait demandé au juge Marc Gosselin de ne pas lire le grave chef d'accusation auquel sa cliente fait maintenant face.

Me Sabrina Lambert-Michel, la procureure de la poursuite, a fait remarquer aux médias que c'est en raison de la preuve recueillie que la gardienne a été accusée de meurtre: «Le meurtre, c'est d'avoir causé la mort en ayant l'intention de tuer ou en ayant l'intention de causer des lésions corporelles de nature à causer la mort.»

Une éducatrice d'une garderie de Québec est accusée du meurtre d'une fillette de 14 mois

La gardienne avait d'abord été accusée la semaine dernière de voies de fait sur l'enfant. Les gestes reprochés à Guenuite Mubwaka s'étaient produits entre les mois de novembre et de mars.

Des ambulanciers ont dû se rendre à sa garderie en milieu familial le 21 mars, mais le décès de la petite a constaté peu après son arrivée à l'hôpital.

Guenuite Mubwaka avait aussi été accusée de non-respect de conditions, tout comme son conjoint, Josapha Mayuba Ndele, âgé de 30 ans, car le couple n'aurait pas respecté une promesse de comparaître qui les obligeait à rester dans le district judiciaire de Québec.

Une éducatrice d'une garderie de Québec est accusée du meurtre d'une fillette de 14 mois

Me Patrick Jacques, l'avocat de Ndele, a déclaré que son client fait face à une accusation de complicité après le fait du meurtre: «On est encore au stade où on présume ce qui se serait passé. [...] C'est une épreuve très difficile pour lui.»

Signalons enfin que la gardienne et son conjoint demeureront détenus durant le processus judiciaire et qu'ils devront présenter une requête à la Cour supérieure pour espérer obtenir une libération sous conditions en attendant leur procès.

Source: Radio-Canada