Une famille de l'Outaouais sans assurance perd tout dans un incendie.

Un incendie a privé trois familles d'un logement.

C'est dans la nuit de dimanche à lundi, à Cantley, en Outaouais, durant le long congé de Pâques, qu'un logement de trois familles a été la proie des flammes.

Une des locataires, Mélissa Lalonde, a expliqué à TVA Nouvelles: «Je me suis fait réveiller par papa qui nous lâchait un cri "Mélissa, au feu!" [...] C'était juste du feu qu'on voyait partout dans les fenêtres de chambre. Puis, ma réaction, ça a été "seigneur Mélissa, dépêche-toi, ça va casser".»

Selon Gilles Vekeman, le directeur du Service de sécurité des incendies de Cantley, l'incendie provenait de l'extérieur. Le directeur a ajouté que «Les avertisseurs de fumée ont tardé à avertir les gens».

Mélissa Lalonde ne cache pas que pendant un moment, elle a cru qu'elle et sa famille n'arriveraient pas à survivre aux flammes: «En fait, tu vois ta vie défiler en en si peu de secondes. Parce que tu te demandes si tu vas te rendre dehors.»

Le directeur du Service de sécurité des incendies de Cantley a indiqué que les huit personnes qui habitaient dans cette résidence ont été évacuées saines et sauves: «Il y a même un locataire qui m'a expliqué qu'il a dû briser une fenêtre pour sortir. Donc, on a été chanceux de se retrouver à un endroit où il n'y a pas eu décès.»

Toujours selon ce qu'a révélé M. Vekeman, l'opération a été l'une des spectaculaires de sa carrière: «Vous voyez que trois véhicules ont été brûlés également à l'arrière de moi. Donc, il y avait la chaleur qui était très intense, puis on avait peur pour les feux de forêt également.»

Ce sont les équipes de la Croix rouge qui sont venues en aide aux résidents. Comme ceux-ci sont sans assurance, une campagne de sociofinancement a été créée pour leur venir en aide.

Mélissa Lalonde a d'ailleurs confié qu'elle avait tout perdu dans l'incendie: «Je n’ai plus de véhicule, je n’ai plus d'auto, je n’ai plus de pièce d'identité, je n’ai plus de papier, je n’ai plus rien. J'ai ce qui m'appartient maintenant.»

La cousine des sinistrés, Marie-Josée Périard, a déclaré à TVA Nouvelles: «Ça n'a même pas pris une heure, il y avait déjà quelqu'un à la porte avec une boite. Quand je l'ai vu, je me suis à pleurer tout de suite parce que c'est tellement c'est gentil, c'est la bonté. Les gens sont généreux.»

Rappelons enfin qu'une enquête est en cours afin de déterminer les causes de cet incendie.